Namibie – J9 – Massif du Spitzkoppe – Cape Cross – Swakopmund

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Jeudi 16 Novembre 2017

Massif du Spitzkoppe – Cape Cross – Swakopmund

Nous prenons la route le matin pour nous rendre à Cape Cross, à 3h de piste, pour voir les colonies d’otaries. Le paysage est totalement désertique et plat jusqu’à la côte Atlantique, aucuns arbres, à peine quelques buissons. L’arrivée à la colonie d’otaries de Cape Cross est saisissante, l’odeur est insupportable ! Les déjections des centaines d’otaries, étalées sur la partie rocheuse de la côte, dégagent une forte odeur d’ammoniac. Les animaux sont entassés les uns contre les autres, chacun défendant son minuscule territoire et sa progéniture qui vient juste d’arriver au monde. De violents accrochages entre otaries ont lieu, c’est très violent et les nouveaux-nés se font piétiner lors de ces combats ; de nombreux jeunes cadavres sont visibles sur la côte, qui font le bonheur d’oiseaux opportunistes. Le spectacle, violent, bruyant et malodorant est brut, pas de cadeaux dans la nature !

Nous repartons ensuite pour Swakopmund, ville côtière. La route longe quelques salines, entourées par le désert et l’océan. Avec le soleil, le vent s’est levé et apporte de l’humidité et soulève le sable, les paysages deviennent brumeux. Nous passons devant une usine de désalinisation de l’eau de mer, récemment construite par Areva, puis devant des zones industrielles, puis résidentielles avant d’arriver au centre ville. Quel surprise après ces jours de brousse de retrouver une ville avec le confort moderne, et surtout avec le style colonial allemand. Notre hôtel est un ancien hôpital militaire allemand, à l’aménagement colonial. Il est tenu par des blancs (qui parlent allemand entre eux) mais ce sont des noirs qui font le service. Drôle de sensation, un peu gênante, de vivre dans le passé colonial. Nous passons l’après midi à visiter le centre ville et ses boutiques de souvenirs. Ici, il y a une majorité de blancs dont de nombreux touristes allemands et avec l’architecture des lieux, on n’a pas l’impression d’être en Afrique. Ce n’est pas vraiment ce que nous sommes venus chercher alors nous demandons à notre guide s’il peut nous conseiller un restaurant typiquement africain pour le soir, la cuisine allemande n’étant pas très dépaysante. Il nous arrange tout cela, un taxi vient nous chercher à l’hôtel et nous amène dans le township (banlieue noire et pauvre de la ville blanche) au restaurant Hafeni. Nous ferons un très bon repas à base de poulet marathon (comprenez élevé en plein air), de haricots en purée, d’épinards sauvages, de porridge et de riz. Un groupe de chanteurs a capella nous animera le repas avec les classiques Asimbonanga et Lion Sleeps Tonight. Très bonne soirée !