Samedi 12 décembre 2015
Levé 6h, dur, je serai bien resté sous la couette. Petit-déj avec d’autres lève-tôt en partance pour le parc: oeufs brouillés, gâteau, thé, jus de fruits rouges, toast à la confiture de fruits rouges. Le ventre bien rempli, départ à 7h15 en minibus pour le terminal routier ; changement de bus et hop, c’est parti pour le parc Torres del Paine. Il fait froid, tout est recouvert de blanc, il a bien neigé la veille. Après quasiment 2h30 de route, dont une partie sur piste, nous arrivons à l’entrée du parc après avoir croisé de nombreux guanaco et quelques condors.
Après une inscription administrative, je me déleste de 18,000 pesos pour le droit d’entrée avant de suivre une vidéo obligatoire sur les règles du parc. Efficace mais moins sympa que l’échange avec les guides du parc argentin à El Chaltén. Ici la crainte principale est l’incendie. Mais je comprendrai par la suite en voyant les dégâts causés par l’incendie de 2005 dû à un randonneur.
Changement de bus et c’est parti direction le catamaran. Les paysages sont sublimes, le temps moins. Après une heure d’attente, le temps de manger un bout, départ en bateau. Le catamaran est plein à craquer, l’intérieur est plein tandis que sur le pont, seuls quelques motivés affrontent le vent et les embruns. A l’intérieur, tous les sacs de rando sont entassés à l’avant, un sacré tas!
A peine débarqué, un guardaparque pointe le parcours prévu sur ma petite carte que je suis sensé porter en permanence, et hop c’est parti pour le camp Grey. Donné pour 4h sur ma carte, 3h30 sur le panneau, je mets finalement 3h. J’ai eu tous les temps sur le trajet, beau, pluie, neige et vent ; un vrai temps patagonien! Pour le moment ça me plait moins que El Chaltén ; c’est beau mais il y a beaucoup plus de monde et c’est plein d’américains – j’avais oublié qu’ils étaient assez bruyant! Peu de gens parlent espagnol. Il y a aussi pas mal de français. Je retrouve l’allemande que j’ai rencontré au Cerro Torre, on fait le même parcours!
Ici le camping est payant (6,000 pesos) mais il y a des vrais toilettes et des douches, et aussi une salle pour manger au sec et l’abri du vent. Après avoir posé la tente, je file au point de vue sur le glacier Gey. C’est beau mais c’est vrai qu’après le Perito Moreno, on devient difficile!
Allez je vais voir si je peux me doucher.