Vendredi 1er Avril
Après le départ de Paris avec une demi heure de retard, arrivée à l’heure à Mascate, Sultanat d’Oman. Petite attente dans le hall en observant les gens passer. Il y a de toutes les nationalités, des Indiens, des gens du Moyen Orient (je ne sais pas d’où mais tous en djellaba avec différents couvre-chefs). Très dépaysant, dans la population comme dans l’organisation. Après cette séquence d’observation nous embarquons pour Katmandou. Entre deux siestes je regarde le paysage par le hublot, le survol de l’Inde montre des terres arides et désolées, avec quelques villages par-ci par-là. Le plus grandiose reste l’arrivée près de la chaîne himalayenne, avec la vue incroyable sur les sommets enneigés. Je ne sais pas les nommer mais c’est impressionnant, quand on regarde en bas, on est comme d’habitude très haut, à l’altitude de croisière, mais quand on regarde l’Himalaya, on a l’impression d’être au même niveau que les montagnes! L’arrivée à Katmandou est aussi impressionnante, après un virage pour se diriger droit vers les montagnes, on descend, traverse une épaisse couche nuageuse et d’un coup, on aperçoit le sol, assez près! Katmandou étant dans le creux d’une vallée, l’approche est délicate.
Nous survolons la banlieue, succession de petits immeubles, dont certains semblent être détruits ou en reconstruction, traces du séisme de 2015.
Après avoir accompli les formalités de visa, nous récupérons nos bagages. Les Népalais sont les spécialistes de l’emballage avec de la cordelette! Cartons, sacs, valises, tout se fait ficeler comme un rôti, avec en prime une poignée.
Sorti de l’aéroport, nous cherchons un distributeur d’argent. Un local nous guide vers un guichet. Il nous propose de nous emmener au centre et dit pouvoir nous procurer le TIMS et le permis pour rentrer dans le parc des Annapurna. En fait c’est une agence de trek, dont un gars parle le français. C’est pratique, nous discutons un peu et nous prenons des renseignements. La circulation est hallucinante, c’est l’anarchie complète! les véhicules roulent dans tous les sens (normalement à gauche), le klaxon est très utilisé! Vu que cela bouchonne, le chauffeur remonte à contresens, klaxonnant pour que les véhicules en face se poussent! Puis nous arrivons dans Thamel, la partie touristique de Katmandou. Là il faut se faufiler dans des petites rues où la voiture passe tout juste, et cela au milieu des très nombreux piétons, motos, rickshaw et les étales des commerçants.
Au final, l’agence de trek ne veut pas nous faire les permis si on n’utilise pas leur service, guide, porteur et transport. Nous refusons et du coup partons dans Thamel à la recherche des bureaux du TIMS. Echec, c’est fermé, il est trop tard. Après avoir marché un peu dans les ruelles, nous nous dirigeons vers notre hôtel, le Kathmandu Garden House. Très sympa, avec un petit jardin. Il y a pas mal de français alors nous en profitons pour avoir des infos. Après une autre visite rapide, repas à l’hôtel et hop, au lit.