Mardi 15 décembre 2015
Debout 6h, je traîne un peu d’autant qu’il pleut, pas trop mais suffisamment pour que la tente soit mouillée et que mes habits n’aient pas séché… En plus il n’y a pas de vent. Je déjeune et je plie, début de marche à 7h20. La journée s’annonce longue, entre 7 et 8h de marche. Le trajet est sympa, on longe le lac puis on monte rejoindre le chemin venant de Las Torres. Le temps est gris mais pas un souffle de vent. Le chemin est facile mais long! A 12h, pause casse-croûte puis je rentre dans la vallée direction le camp Chileno.
Je croise une cavalière avec plusieurs chevaux bâtés, ils descendent les poubelles! Le chemin est taillé dans une pente très raide, impressionnante. Ils proposent de redescendre à cheval (cher), ça me ferait flipper! Arrivé au camp Chileno j’hallucine, ils ont le wifi! Le camping est droit dans la pente, il y a des plates-formes de fou pour mettre sa tente!
Je continue direction le camp Torres. Au bout d’un kilomètre un panneau indique que pour le camp Torres, il faut réserver au camp Chileno… Ils pouvaient pas le dire avant… Vu la montée que je viens de me taper, je n’y retourne pas, je verrai bien. Il y a pas mal de monde sur le chemin, ça doit être la balade la plus fréquentée. Arrivé au camp, je vais voir le guardaparque, qui me demande si j’ai réservé ^^ Je dis que non et que je ne savais pas. De ce que je comprends il me dit que c’est le premier jour de la période où il est nécessaire de réserver. En disant que je viens de Los Cuernos il me dit que c’est bon. Bref je plante ma tente et je monte au mirrador de Las Torres. Cela monte raide, heureusement je n’ai pas le gros sac! Là haut tout est bouché, dans les nuages. Je ne vois que la base des tours, mais c’est beau. Je retrouve le couple de français que j’ai croisé plusieurs fois et avec qui j’ai sympathisé. On discute un moment en partageant des biscuits, attendant qu’éventuellement cela se découvre. Cela restera bouché et après 3/4h, gelé, je redescends.
Retour au camp, quelques mots échangés avec l’allemande et me voilà en train d’écrire. Je vais aller manger maintenant.
